« Il faut prendre sa place » Motifs de rupture dans les formations infirmières/ers » dans Catherine Vesco-Guittière (coord.), Étude sur les motifs de rupture dans les formations menant aux diplômes IDE, AS et AES, Nantes, Gérontopôle des Pays de la Loire, 2024, p. 43-74, en ligne sur le site du Gérontopôle des Pays de la Loire ici
Cette étude est dédiée à mes neuf interlocuteurs. J’espère avoir été à la hauteur de la confiance dont ils ont fait preuve à mon égard. Bien que les noms aient été anonymisés, je suis sûr qu’ils se reconnaîtront.
J’en profite pour remercier très chaleureusement la chaîne formée par les personnels du SAMU49, les pompiers, les services de chirurgie cardiaque et de cardiologie du CHU d’Angers ainsi que ceux du centre de réadaptation Les Capucins qui ont donné une autre dimension à cette étude en prenant soin de mon cœur et du cœur. J’ai également une pensée pour les patients qui n’ont pas quitté ces services, Angers, le 21 janvier 2024.
Plan
Introduction
I / Qu’est-ce que « soigner » veut dire ?
1.1. Une violence « gestionnaire »
1.2. La survalorisation du geste technique
1.3. La relation : une contrepartie nécessaire
1.4. Aliénation (s) identitaire, psychique et politique
II / Que signifie « former » aux sciences infirmières ?
2.1 L’école, l’enseignement et les formateurs
2.1.1 L’admission via Parcoursup
2.1.2. Une formation professionnelle exigeante
2.1.3. La relation avec les formateurs
2.1.4. La surreprésentation des filles
2.2. Le milieu hospitalier, l’équipe soignante et la pratique
2.2.1. Des expériences différentes
2.2.2. La psychiatrie : un monde à part ?
2.2.3. « Il faut prendre sa place »
2.2.4. Des stagiaires surnuméraires
2.2.5. Mettre fin à un stage : implications
2.2.6. Entre la réalité et la représentation
III / Qu’est-ce qu’une « vie bonne », signifiante, aujourd’hui ?
3.1. Un impératif : s’adapter
3.2. Être en résonance avec soi
3.3. Auto-défense collective
3.4. Ne pas subir/s’inventer
Conclusion
Bibliographie