Anticiper le crime (XIXe-XXe siècle)

Anticiper le crime (XIXe-XXe siècle)

Anticiper, étymologiquement c’est capter, attraper, saisir par avance (ante capere). L’anticipation porte sur un temps à venir, incertain [1]. Sommes-nous vraimentcapables d’anticiper l’acte criminel dans sa virtualité ? Repérer un criminel en puissance ? Rendre prévisible, prédictible, ce qui apparaît comme une contingence ? Saisir l’irréductibilité du sujet humain ? Avons-nous accès à la réalité du crime, du criminel ? Exploré dans la fiction, par Philip K. Dick dans Minority Report (1953), Georges Orwell dans 1984 (1949) et plus récemment dans la série Person of interest, ce fantasme serait-il en train de s’incarner ? Ne sommes-nous pas en train de nous raconter des histoires ? L’anticipation du crime n’est-elle pas une métaphysique à jamais inaccessible, un dehors à nous-même, une illusion ? Supercherie ? Et si c’était vrai : utopie ou dystopie ?

1 / « L’école positiviste italienne », mercredi 25 septembre 

2 / « L’usage des méthodes statistiques aux États-Unis », mercredi 2 octobre

3 / « L’effet 11 septembre », mercredi 9 octobre

4 / « Police prédictive », mercredi 20 novembre

5 / « Bioprédiction, biomarqueurs et criminologie », mercredi 27 novembre

Entrée gratuite, de 19 h 30 à 21 h, Institut Municipal d’Angers : 9 rue du Musée, tél. : 02 41 05 38 80, Institut.municipal(at)ville.angers.fr

[1] Goffette Jérôme, « Distinguer les concepts : anticipation prédiction, prévision, prévention », Espace éthique, 2014, Vidéo disponible à cette adresse :