S’inscrire dans l’asymétrie : l’usage d’un ‘éveillant’ par les soldats français durant la Guerre du Golfe (1991)

Conférence, S’inscrire dans l’asymétrie : l’usage d’un ‘éveillant’ par les soldats français durant la Guerre du Golfe (1991), 23 mars 2018, Centre de santé mentale angevin, Sainte-Gemmes-sur-Loire (49)

 

 

 

« Avec l’omniprésence de la technologie, l’homme marginalisé est devenu sur le champ de bataille le maillon faible de la chaîne de combat, physiologiquement et cognitivement (weakest link) »

Michael J. Goldblatt (DARPA), 2001

Art. L. 5121-12-2.-I.- Pour répondre à des besoins spécifiques de la défense, le ministre de la défense peut autoriser le service de santé des armées à utiliser une spécialité pharmaceutique en dehors des conditions de prescription et de délivrance fixées par son autorisation de mise sur le marché, après avis du directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé.

Ordonnance n° 2018-20 du 17 janvier 2018 relative au service de santé des armées et à l’Institution nationale des invalides

Le 2 août 1990, l’Irak envahissait le Koweït. Le même jour, le Conseil de sécurité des Nations Unies exigeait le retrait immédiat et inconditionnel des forces militaires de Saddam Hussein[1]. Le 28 novembre, un ultimatum était posé : les Nations Unies agiront par la force si au 15 janvier 1991 les soldats irakiens ne se sont pas retirée[2]. Le 17 janvier, l’Opération « Tempête du désert » commençait avec une attaque aérienne massive de 39 jours, suivie, à partir du 24 février, d’une opération aéroterrestre qui durera 100 heures, jusqu’au 28 février.

Durant ce conflit, l’armée française se distingue des autres forces de la coalition par l’utilisation d’un « éveillant », non méthamphétaminique, qui a pour nom de code « virgyl ».

[1] Résolutions n° 660 et 661 des Nations Unies du 2 et 6 août 1990.

[2] Résolution des Nations Unies n° 667 du 28 novembre 1990.

Programme de la journée