Le posthumain comme dessein ou l’extase ontologique

Le posthumain comme dessein ou l’extase ontologique, conférence,  Vincent Guérin, 23 et 30 novembre 2016, Institut Municipal, Angers

Le philosophe transhumaniste Nick Boström (université d’Oxford) définit le posthumain comme un être qui possède au moins une capacité posthumaine. Il entend par là une capacité qui excède le maximum qu’un être humain pourrait atteindre sans technologie. Comme préfiguré par la science-fiction, y a-t-il, dans nos sociétés, un risque de divergence  entre ceux qui pourraient bénéficier d’une augmentation radicale et les autres ? L’objet de cette conférence est de confronter l’argumentaire des transhumanistes et celui, alarmiste, des « bioconservateurs ».

Bibliographie

Aldous Huxley et Jules Castier [1932], Le meilleur des mondes, Paris, Pocket, 2013.

Allen Buchanan, Better than human, the promise and perils of enhancing ourselves, Oxford, OUP, 2013.

Élaine Després, « Quand l’humanité diverge. La spéciation des posthumains », dans Élaine Després et Hélène Machinal (dir.), Posthumains. Frontières, évolutions, hybridés, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2014.

Francis Fukuyama, « The world’s most dangerous idea : transhumanism », Foreign Policy, 2004.

Francis Fukuyama, La fin de l’homme. Les conséquences de la révolution biotechnique, Paris, Folio, 2004.

Jürgen Habermas, L’avenir de la nature humaine. Vers un eugénisme libéral ? Paris, Gallimard, 2002.

Marylène Patou-Mathis, Neanderthal. Une autre humanité, Paris, Perrin, 2010.

Nick Boström, « In defense of posthuman dignity », Bioethics, vol. 19, no 3, 2005.

Nick Boström, « Entretien avec Nick  Boström, le transhumaniste en chef », Argument, vol. 1, no 8, automne 2005-hiver 2006.

Nicolas Le Dévédec, La société de l’amélioration. La perfectibilité humaine des Lumières au transhumanisme,  Paris, Liber, 2016.

Peter Sloterdijk, L’heure du crime et le temps de l’oeuvre d’art, Paris, Calmann-Lévy, 2000.

Rémi Sussan, Les utopies posthumaines. Contre-culture, cyberculture, culture du chaos, Sophia Antipolis, Omniscience, 2005.